Difficile de ne pas l’avoir remarqué, une nouvelle route aérienne survolant notamment Watermael-Boitsfort est entrée en vigueur depuis le 6 février. Cette situation nouvelle résulte d’une décision prise en 2010 par un gouvernement dans lequel siégeaient PS, MR, cdH et FDF. Elle a pour but de disperser les nuisances sonores et ainsi soulager certains quartiers jusqu’ici fortement survolés. Ce faisant, le gouvernement fédéral n’a fait qu’augmenter le nombre de personnes touchées.
Cette décision va totalement à l’encontre de celles qui avaient été prises et défendues par Ecolo au début des années 2000. Nous avions au contraire privilégié une concentration des vols, notamment afin d’éviter le survol des zones densément peuplées. Sans même parler des aspects de sécurité, le survol de Bruxelles est aussi un non-sens sur le plan environnemental.
La Commune de Watermael-Boitsfort a immédiatement demandé à un avocat d’examiner les possibilités de recours. Il apparaît cependant qu’un recours d’une commune serait irrecevable car elle ne pourrait pas se prévaloir d’une raison suffisante pour agir à la place des habitants.
En revanche, la ministre ECOLO de l’Environnement de la Région Bruxelloise envisage d’introduire une action en cessation environnementale si les résultats des mesures effectuées par les sonomètres implantés en région bruxelloise confirment une augmentation importante des infractions aux normes de bruit bruxelloises. Au préalable, ceci nécessite un travail d’analyse afin de constituer un dossier dont le but sera de démontrer au juge une violation des normes environnementales. Les prochains mois seront donc cruciaux.
Une motion demandant au gouvernement fédéral de suspendre ce nouveau plan de dispersion des vols a été votée par le Conseil communal. En attendant, la Commune a lancé une pétition à signer sur www.watermael-boitsfort.be ou à la maison communale.
Le groupe ECOLO au Conseil communal.