Ce 31 juillet, le tribunal de première instance de Bruxelles a annulé partiellement le plan Wathelet. Il en résulte que deux routes concentrant une part importante du trafic au-dessus de Bruxelles, et en particulier sur notre commune, ne pourront plus être utilisées. L’Etat a trois mois pour s’exécuter sous peine d’astreintes de 50.000 € par jour. Ce jugement est le résultat du recours en cessation environnementale introduite par la Région Bruxelloise à l’initiative de la ministre ECOLO de l’Environnement de l’époque, Évelyne Huytebroeck.
Dans ce dossier, les écologistes ont privilégié l’action efficace plutôt que l’agitation démagogique. A son niveau, la Commune a pris plusieurs initiatives pour soutenir la légitime indignation des habitants : information sur son site internet, pétition qui a recueilli 2.912 signatures d’habitants de la commune, motion au Conseil communal, soutien financier à l’ASBL « Bruxelles Air Libre » dans son recours au Conseil d’Etat, … La Commune s’est aussi jointe à l’action en cessation environnementale.
Le tribunal a donc donné raison à la Région, aux Communes et aux citoyens. C’est la victoire du bon sens et de tous ceux qui plaident pour une concentration des vols au-dessus des zones les moins densément peuplées. Nous devons toutefois rester mobilisés, car le Gouvernement fédéral n’a toujours pas exécuté le jugement. ECOLO demandera au Gouvernement bruxellois d’actionner les astreintes si ce n’est pas le cas dans les trois mois.
Plus globalement, une solution durable au problème du survol aérien doit être mise en place. Celle-ci passe notamment par un respect des normes de bruit bruxelloises et l’interdiction des vols de nuit de 22 heures à 7 heures du matin. Mais c’est aussi l’occasion de repenser collectivement nos choix de société en matière de consommation, en favorisant la production locale et les circuits courts.
Le groupe Ecolo au Conseil communal.