Pour une politique sociale solidaire et ouverte à tous

Watermael-Boitsfort n’est pas une île. Ce que vit la région bruxelloise, nous le vivons aussi ; pas toujours de la même façon mais nous en sentons et nous en vivons les répercussions.

Parmi les grands défis bruxellois, il y a :

  • l’évolution démographique : la montée de la génération du « baby boom » de la deuxième moitié des années quarante et la plus grande natalité des populations venant d’ailleurs ;
  • l’évolution culturelle : Bruxelles est de plus en plus une ville de mélanges. A côté des bruxellois, permanents ou transitoires qui viennent s’y installer pour l’Europe ou le business, il y a les populations venant d’ailleurs, anciennes (italiennes, espagnoles, portugaises, grecques), relativement récentes (marocaines, turques, congolaises) et plus récentes (pays de l’est, Afrique subsaharienne) ;
  • l’augmentation de la pauvreté : elle sévit à grande échelle en région bruxelloise et le phénomène, à causes multiples, n’est pas nouveau même s’il est inégalement réparti sur les différentes zones urbaines.

Par contre, l’augmentation de la précarité a pris de nouvelles formes aujourd’hui et se retrouve plus largement. Elle concerne différentes catégories de population dont les travailleurs à revenus modestes, les familles monoparentales, certains jeunes mais aussi une partie des retraités. En cause : l’augmentation du coût du logement, des matières premières et de l’énergie, la structure de l’emploi à Bruxelles mais aussi plus globalement le retard pris dans la mise en place d’un projet de développement urbain qui réponde aux défis actuels.

A la décharge de la Région, son financement, notoirement insuffisant jusqu’il y a peu, et l’impact fiscal négatif des centaines de milliers de travailleurs navetteurs. Ce phénomène de précarisation a de multiples conséquences en termes d’insécurité sociale, de décrochage scolaire et, finalement, de durcissement d’une société de plus en plus dualisée.

Watermael-Boitsfort n’est pas épargnée par ces questions même si la qualité de vie y reste certaine pour beaucoup de ses habitants. Bruxelles est petite, les habitants y sont mobiles.

La mixité des populations est de plus en plus importante de même qu’elle est de plus en plus présente dans les établissements scolaires. Si ces mixités sont d’abord un enrichissement, elles posent, en lien avec les difficultés sociales structurelles, une série de problèmes de cohabitation qu’il faut, comme responsables politiques, reconnaître et anticiper.

Il est donc essentiel de refuser la frilosité, de reconnaître ce qui est, d’accompagner ce qui est possible, de promouvoir tout ce qui est souhaitable.

Acteur incontournable et reconnu de la politique sociale de la Commune, le CPAS voit son rôle se développer et se complexifier, surtout devant l’extension des questions liées à la pauvreté et au non-emploi.

LES PROPOSITIONS D’ECOLO :

  • Assurer un accueil positif et une information relevante dès le premier contact avec le CPAS qui permette à l’usager de bien comprendre ses droits.
  • Assurer l’aide à l’accueil de la petite enfance pour les demandeurs d’emploi.
  • Poursuivre l’action de la cellule Énergie du CPAS sur toutes les questions touchant à la maîtrise de la consommation énergétique des locataires.
  • Mettre à disposition – ou coordonner la mise à disposition – des lieux d’accueil d’urgence ou de transit et pouvoir accueillir structurellement les sans-abri en hiver (locaux, récolte de couvertures, etc.)
  • Organiser chaque automne une récolte de matériel pour les grands froids.
  • Poursuivre le développement de la résidence pour seniors du CPAS (qualité des cuisines, des soins, de l’accueil et de l’infrastructure du lieu de vie).
  • Organiser un potager collectif intergénérationnel à la maison de repos du CPAS.
  • Poursuivre la distribution de chèques-taxi pour assurer la mobilité de tous et soutenir les initiatives en faveur de la Mobilité des seniors (réseau santé…).
  • Inscrire le CPAS dans le plan d’action pour le développement durable « Agenda 21 local » et se donner pour objectif d’obtenir le label « entreprise écodynamique ».
  • Développer un site internet comprenant des informations concernant les services proposés et leurs modalités d’accès ; ce site devrait également pouvoir donner la possibilité de télécharger des formulaires utiles à l’introduction de demandes.